dimanche 18 février 2007

Demain sera un autre jour

Toujours à l’hôpital de 9 heures du mat à 9 heures du soir depuis mardi matin. Ma femme se tape une sixième journée sans sortir de l’hosto une seule minute. Elle déjeune, dîne, soupe et couche au pied du lit de sa mère qui agonise (le mot est approprié) depuis mardi matin sans nourriture et sans eau. Le mal fait son œuvre lentement mais sûrement. Où ma belle-mère prend-elle ses réserves pour survivre ainsi ? Elle doit peser environ 30 kilos (70 livres). Elle a connu une bonne journée hier. Nous étions sept dans la chambre, elle a même reçu la visite de 2 prêtres durant la journée, elle est très croyante. Elle est très lucide et elle s’exprime avec difficulté, car la maladie affecte aussi ses cordes vocales, ce qui rend la communication plûtot pénible. Ce que je ne comprends pas, c’est qu’aucun médecin n’est venu à son chevet depuis vendredi. Parfois elle souffre beaucoup, mais elle ne se plaint pas trop. On peut lui humecter légèrement les lèvres avec un peu d’eau ou de Seven-Up.

Aujourd’hui, de 8h00 à 19h00, elle était dans un état léthargique. Elle a pu marmonner quelques mots de plus en plus incompréhensibles.

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