lundi 17 septembre 2007

Québec, PQ

Avec l’éclosion des groupes durant les années 60, la ville de Québec a su tirer son épingle du jeu en voyant naître entre ses murs fortifiés une kyrielle d’ensembles musicaux : Agatha, Les Assassins, Les Atomes, Les Aventuriers, Les Aventis, Les Baracudas, Les Beat-Nicks, Les Bélairs, Les Belvédères, Les Black Knights, Les Blousons Noirs, Les Blue jeans, Les Blue Marks, Les Bolléros, Les Caïds, Les Cavendish, Les Chevelles, les Childhood friends, Control, Les Corvettes, Les Cobras, Les Customs, Les DC5, Les Del-Hir, Les Diaboliques, Les Djinn's, Les Doyens, Les Fauves, les freres Ménard, Les Fugitifs, Les Funkies, Les Futuras, Les Galaxies, Les Gants Noirs, Les Gaulois, Les Génies, les Gentlemen, Les Ginos, The Group, Harmen et ses Nocturnes, Les Intrigantes, Les Items, Les Jerks, Les Jeunes, Les Katres, Louis X1V et ses Marquis, Les Maîtres, Les Maraudeurs, Mark et les Voo-Doo, Les Mégatones, Les Mélomanes, Les Méloÿds, Les Men-X, Les Mercédes, Les Millionnaires, Les Mokambo, Les Mômes, Les Monarques, Les Musicomannes, Les Mustangs, Les Odds, Les Panthères noires, Les Phénix, Les Pieds Nicklés, Les Révoltés, Les Rhodans, Les Sextans, Les Stratones, les Thalès, Les Tornadaires, Les Van-zells, Les Skylanders, Les Velvets, Les Versatiles, Les Vip-Airs, Les Wostocks, Way-out, William D. Fisher, Les Zéniths, pour n’en nommer que quelque-uns.

Les Mégatones furent un de ces groupes pionners à défricher le terrain pour permettre aux autres de s’établir. Même si le groupe comptait deux chanteurs, Claude Patry et Denis Champoux, leur premier microsillon fut totalement instrumental. Ils lancèrent leur première bombe : « Diane » (composition de leur guitariste Denis Champoux) en 1962. Cette pièce ne laissa pas de retombées significatives. En 1965, « Rideau S.V.P. » fut leur pièce la plus « radio active ». Le père de Patrick Roy a effectué un court passage au sein du groupe.

Claude Patry entreprit par la suite une carrière solo comme chanteur country avec un certain bonheur. Une de ses pièces rend hommage à sa ville : « Québec ». Claude Patry est décédé en 1996.

Denis Champoux lui aussi se lança en solo, en plus de produire et écrire pour de nombreux artistes country, il possède son studio d’enregistrement. Il a mis sur le marché plusieurs disques instrumentaux ou chantés. Voici un morceau instrumental : « Prière d’une mère ».

A la même époque, les Silvertones se mutèrent en Versatiles en propulsant une pièce instrumentale « Last Night », reprise d’un succès américain des Mar-Keys (pour comparaison). Ils nous laissent en héritage un seul microsillon instrumental.



Les deux groupes qui se démarquent d’une façon notable dans la jungle artistique durant cette période furent sans doute les Bel Canto et les Bel Air.

Attardons-nous un peu sur les Bel Canto. Dans une chronique précédente, je les comparais aux Beatles parce comme le Fab Four tous les membres pouvaient chanter solo et que graduellement leurs enregistrements firent place à leurs propres compositions et qu’ils touchèrent à tous les genres musicaux.

Que c’est étrange, ce soir, faut pas que je sois soul, car si Chopin les entendait en flattant ton petit chat il m’arracherait mon petit doigt et il serait bien découragé. Il ferait une croix sur ton nom, il fuirait en avion et te lançerait un nouveau chapeau en te criant : « Je ne te crois plus ».

Les Bel-Air n’ont rien à envier aux Bel Canto (une vraie tour de Bel-Bel ces deux noms). J’ai pris connaissance de leur existence en 1965, lors leur apparation au concours de « Jeunesse Oblige » à Radio-Canada. Ils se classèrent 2e derrière Jean-Pierre Bérubé et ses Quidams, Quidams qui ne firent pas long feu contrairement aux Bel Air. Ils se firent remarqué grâce à leur version de « Time is on my side » des Rolling Stones : « Tant de choses à dire » qui devint par la suite leur premier 45e tour et leur premier succès qui furent suivis par bien d’autres.

C’est en marchant dans la plaine que Mary-Lou rencontra son Cupidon. Fa fa fa qu’elle connut une merveilleuse nuit d’amour. Elle avertit ses amies : « N’essayez pas les filles,, car suite à cette nuit d’amour, les garçons, ils parlaient dans mon dos. Elle prit ce train et retourna chez sa maman et devint complètement Dong Dong Diki Diki Dong.

(une suite devrait suivre à la suite de cette chronique)

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