dimanche 20 janvier 2008

D’la soupe pour les Plouffe

Quoi de mieux pour faire oublier la froidure qu’une bonne soupe au vert missel religieusement mijotée et servie avec un sourire mystérieux.

La soupe du jour – Soupe Joconde

Les Plouffe furent une des premières émissions cultes de la télévision québécoise de 1953 à 1959 après une année à la radio en 1952. En 1981, un film réalisé par Gilles Carles et scénarisé par l’auteur du roman, Roger Lemelin, reprend les personnages attachants qui peuplent cette famille typiquement québécoise. Une suite fut tournée 1986, réalisée par Denys Arcand et Gilles Carle et scénarisée par Arcand et Lemelin sous le titre : « Le crime d’Ovide Plouffe ».

Un seul comédien se retrouve et dans le téléroman et dans le film. Ce comédien interprétait le rôle de Napoléon dans le téléroman et il devient Théophile, le père, dans les films et j’ai nommé : Émile Genest.

Suite à son décès en 2003, le journal La Presse publiait ceci : « Il fait de la radio et anime plusieurs émissions sportives avant d'atteindre la renommée en interprétant le rôle de Napoéon dans la populaire série télévisée «La famille Plouffe», présentée sur les ondes de Radio-Canada entre 1953 et 1957. En 1981, il sera de la distribution du film «Les Plouffe» de Gilles Carle, mais cette fois dans le rôle du père, Théophile Plouffe. Entre les deux, il est très actif à la télévision et au cinéma. Lors de son passage à Hollywood, il participe à de nombreuses séries télévisées («Gunsmoke», «Mission impossible», «Daniel Boone», etc.) et à près d'une centaine de films, notamment pour Walt Disney et dans «Le kid de Cincinnati» de Norman Jewison, où il joue aux côtés de Steve McQueen et Edward G. Robinson. Ardent fédéraliste, il occupe brièvement le poste de délégué général du Québec à Los Angeles en 1988. Il revient par la suite à la télévision -«Virginie», «Urgence», etc. dont il n'a jamais été éloigné très longtemps ».

J’ajouterai un petit détail à cette courte bio. M. Genest a déjà gravé un disque où il reprend une chanson de Philippe Clay sur la face « A » et sur la face « B » il récite une prière dont il a composée. Le hasard a voulu qu’un jour je mette la main dessus.

Émile Genest – Ma femme

J’ai la version originale de Philippe Clay également, même si le titre est un peu différent c’est la même chanson.

Philippe Clay – Dis, ma femme

Émile Genest – La prière

PS: Pendant plusieurs années j’ai travaillé tout à côté de la maison de la famille Lemelin juste au pied de la Pente Douce où le frère de Roger Lemelin habitait encore.

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@oricom.ca

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