vendredi 30 mai 2008

Mes excuses!

Oui, j’ai des excuses à faire auprès de quelqu’un… plutôt quelques-uns et même à 13 personnes.

Explicationnes! Parfois des personnes m’envoient un commentaire après la lecture d’un de mes messages, soit directement dans la section « Commentaires » ou encore par courriel. Régulièrement je jette un œil sur les plus récents, mais les plus anciens j’ai tendance à les oublier. Comme ils sont toujours en ligne, certains peuvent les lire bien des mois après qu’ils aient été postés et réagir à à mes propos

Aujourd’hui j’ai passé en revue tous ces commentaires et c’est alors que j’ai constaté qu’il y en avait quelque-uns qui s’étaient ajoutés.

Voici celui qui me consterne en autaut que je suis concerné. Le 22 novembre dernier, j’ai publié un p’tit boniment sur la famille Brassard. Voici ce qu’un des membres de cette famille vient de me faire parvenir en réaction à ma prose:

« Je faisais partie de cette famille, qui existe toujours mais qui ne chante plus. Pour répondre à ce monsieur qui a l'air de bien aimer se moquer des gens sans même connaitre le sujet ; je lui dirais que nous sommes vraiment 12 filles et un garcon qui est le dernier. Nous avons chanté pendant 7 ans . Tout était très bien. Nous avons dû arrêter pour des raisons personnelles ».

Vous comprenez maintenant pourquoi je tiens à faire des excuses. Si j’ai blessé ou choqué un ou des membres de la famille Brassard : je m’en excuse sincèrement. Mon article empruntait peu être le ton de la dérision ou du sarcasme, mais le tout n’est pas bien bien méchant.
Il est vrai qu'on ne retrouve rien sur internet au sujet cette famille (c'est dommage), c'est pourquoi j'ai sorti mes aiguilles pour broder un tissu de paroles sans queue ni tête. De plus, je suis loin d’être amateur de chorales ou de chœurs, mais je ne suis pas un sans coeur et malgré cela, je reste fasciné par ces rares familles nombreuses qui réussissent à vivre une expérience comme les Brassard et ses 13 enfants où se partagent harmonie fraternelle et vocale.
Mon iatus sur les Brassard a suscité cette autre intervention et comme le dirait Jean Perron : « Il n’y est pas allé avec le dos de la main morte » :

(Les notes entre parenthèses ont été ajoutées par moi)

« Je suis toujours outré (passé zoutre mon cher) de voir la débilité (wo là je me soigne et on me laisse sortir) des blogueurs, et particulièrement la vôtre, cher (je fais cela gratuitement) Monsieur. Il s'agit en effet d'être un retraité de soixante ans (61 dans 3 semaines si je vis jusque là) d'un village reculé (Québec c’est un gros nom sur la map) de province pour ne rien avoir à faire de ses dix doigts (ils sont pas mal occupé, t’inquiète pas) et tenter d'écrire sur le passé (on ne peut se passer du passé). Puisque la modernité semble vous passionner (oui je suis vraiment un pensionné) et que vous ne vous sentez vivre que devant un ordinateur (ici je vous donne raison, mais je prends le temps d’aller dîner, faire mes p’tits besoins, etécéra, etécéra. Cela achève, car ma femme a pris sa retraite mercredi), faites quelques recherches sur le passé (autre référence au passé… simple ou décomposé) et la famille Brassard (j’ai bien essayé). Vous vous sentirez probablement aussi petit que vous êtes un piètre critique (loin de moi cette prétentation prétentieuse), cher épais (et paix sur terre aux hommes de bonne volonté). Et par respect pour votre langue, si vous choisissez l'écriture comme moyen d’expression de vos idées brouillons (brouillons… brouillonnes, y a-t-il une fotes icitte), épaisses et nébuleuses, prenez des leçons de français pour apprendre à écrire (et à écrier aussi). Il n'est jamais trop tard, même à votre âge avancé (ce que vous avancez n’est pas bien gentil pour le 3e âge). Comme quoi la retraite n'est pas une bonne chose pour tout le monde (devant tant de perspicacité je bats en retraite) ».
Ces charmants mots sont sortis du clavier d’un certain monsieur Anonyme. La famille Anonyme est innombreuse au pays du Net. Nous avons affaire ici à un prince sans rire, prompt à défendre l’opprimé qu’il faut prendre avec des pincettes. Plus sérieusement, je trouve que son écriture est moins châtiée que la mienne et qu’il devrait se retrouver plus souvent devant son nez cran pour nous faire connaître ses humeurs sur la pluie et le bon temps. J’espère que cette montée de lait a soulagé ses ulcères et je m’excuse auprès de lui aussi, si je l’ai ulcéré. Mon style d’écriture fait partie du personnage itou, je suis incapable d’envolée oratoire comme la vôtre, je fais avec ce que j’ai… un piètre talent, je l’avoue. Je demande une trève… de balivernes. Cent rancunes!

Comme la musique adoucit les mœurs, allons-y toute en douceur, masseur

Marcel Amont – Tout doux, tout doucement

Les Sinners – Douce folie

Renée Claude – Viens doucement

Harmonium – Si doucement

Robert L’Herbier – Elle était douce

Pour les bonnes mœurs, voici quelqu’un dont la morale ne saurait être mise en doute. Un deuxième 45 tours de cet tartisse qui contrairement à son interprète n’a qu’une face.

Robert Gillet – Bonne fête

En autant que la morale est sauve…

Claudine Chatel – Morale

Pour conclure sur une note joyeuse, voici la famille Brassard et quelques chansons remplies de joie de vivre. Il faut croire que les chants de cette famille vous plaisent car les 5 chansons que j’avais mises en écoute ont été téléchargées 190 fois. Cet engouement mériterait peut-être une réédition sur cd et pourquoi pas juste pour le « kick » un « comeback » de la famille Brassard, je vous jure que je trouverais cela beau à voir… sur YouTube.

Ça me donne une idée que j’aimerais voir réaliser par cette famille. Sur YouTube, pas besoin d’un réseau de télévision commerciale et de gros moyens financiers, vous vous réunissez toute la p’tite famille par une bonne journée chaude et ensoleillée (y devrait en avoir au moins une cet été), on installe une caméra dans la cour avec un bon micro, vous poussez vos petites chansons et, papalam, vous faites diffuser le tout sur YouTube. J’ai l’impression que cela ferait un « hit », un tabac, un tube.

La famille Brassard – Le joyeux retour (Titre qui conviendrait très bien avec mon idée)

La famille Brassard – Va mon ami

La famille Brassard – Ton ballon

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes : eiffel50@videotron.ca

lundi 26 mai 2008

Les Fleurs de Lyse


Prenez une grande respiration et tenez bien votre tuque, lâchez lousse les cordeaux, je ne serai pas bref. C’est comme le soutien-gorge d’Ashley Rockwell dans « Le Coeur a ses Raisons »: « Y a du stock l’d’dans ». Je viens de terminer le roman «Les Fleurs de Lyse » de Mario Bergeron. J’ai d’abord connu Mario Bergeron grâce à son premier blog qu’il a dû fermer avant d’en ouvrir un nouveau. J’ai ainsi appris qu’il était écrivain. Maintenant, voici pourquoi j’ai décidé de lire son roman : « Les Fleurs de Lyse ». Récemment Mario B. faisait un commentaire dans mon blog dont voici un extrait : « Il y a quelques années, un de mes romans concernait les aventures abracadabrantes d'un band 1960's québécois du nom de Indésirables, mené par un chanteur casse-cou : Baraque Bordeleau. Malgré l'aspect bande dessinée du texte, je crois que les amateurs de musique du Québec de cette période pourraient aimer. Je le dis parce que lors de mes participations aux salons du livre, les hommes adoraient ça. Un peu moins les femmes... Le livre n'existe plus, mais vous pouvez sans doute le trouver dans les bibliothèques publiques, si vous habitez un centre urbain important. Titre : Les fleurs de Lyse (non coupable, pour le choix de ce titre) par Mario Bergeron, Éditions JCL ».

Ce qui piqua assez ma curiosité d’amateur de musique pour me donner l’envie de lire ce bouquin et parce que j’ai vécu quelques années dans l’entourage (j’étais leur chauffeur) d’un de ces groupes dont 2 de mes frères étaient membres et qui a fait l’objet de deux messages dans mon blog. Je retrouve dans les aventures fictives du groupe Les Indésirables du roman de Mario Bergeron des parallèles avec celles de mes frères. Dans le roman, Baraque Bordeleau est originaire de la Malbaie et l’organiste de St-Fidèle dans Charlevoix. Les Dam’Huds venaient de St-Siméon situé à 15 kilomètres de St-Fidèle. Ni un ni l’autre n’ont connu la notorité nationale. Contrairement aux Dam’Huds, les Indésirables ont enregistré quelques 45 tours, un microsillon qui ne voit pas le jour (faudra lire le roman pour savoir dans quelles circonstances), ils sont passés à Jeunesse d’Aujourd’hui. Le haut fait d’armes des Dam’Huds : ils ont joué à la Place des Nations durant un jamboree d’orchestres en 1970.

Je ne ferai pas la critique du roman pour la simple et bonne raison que, comme pour la musique, je n’ai pas le sens critique. J’aime ou j’aime pas… Je suis passé au travers du roman de plus 500 pages en moins de 2 semaines, ce qui est une bonne moyenne pour moi avec toutes mes autres activités accaparentes.

Je précise que l’action se passe à Trois-Rivières. Tout au long du roman, et surtout dans la première partie, on retrouve des références à la musique de l’époque, soit par la mention du nom d’un groupe ou le titre d’une chanson, ce qui me donna l’idée suivante : prendre en note tous ces noms de groupes (parfois fictifs et souvent réels) ou des titres des chansons dans le but de les trouver et les mettre en téléchargement. Je me retrouve donc avec plus de 160 références (réelles ou fictives). J’ai déjà fait quelques recherches préléminaires et j’en arrive à des résultats intéressants.

Petit pépin! Où ai-je mis la feuille où se retrouvent mes premières notes? Le livre est retourné à la bibliothèque où je l’avais emprunté. Brillant! Le but de l’exercice serait de mettre en ligne toutes ces chansons, mais il y en a pas mal. Je me lance quand même, je verrai en chemin…

Au début de l’histoire, les jeunes adolescents voulant former le groupe « tripent » sur la musique « surf » comme le succès « Misirlou » de Dick Dale, les Ventures ou Link Wray.

(Quand le nom de l’artiste et le titre de sa chanson sont mentionnés, c’est parfait. Si on mentionne le nom de l’artiste (même fictif) seulement, je recherche une pièce se rapprochant de l’époque. Si c’est un titre de chanson, j’essaie de trouver un groupe qui l’a joué à la même période et je ne suivrai pas nécessairement l’ordre chronologique).

Dick Dale – Misirlou (1962)

Les Ventures – The Ninth Wave (1963)

The Ventures – Surf Rider (1963)

The Beach Boys – Surfin’ U.S.A. (1963)

The Rivieras – California Sun (1964)

Le groupe sera comme nombre de groupes du temps : un groupe instrumental. De plus, ils se cherchent un nom : les Teen-Tones, les Aquatones, les Jets, les Silver Rhythms, The Adventures, avant de s’arrêter sur « Les Sandales ». Éventuellement, le groupe s’adjoindra un premier chanteur et un gérant qui seront évincés avant d’en trouver un autre vraiment spécial. Le bassiste quittera le groupe et ne sera pas remplacé. Un peu plus tard, un organiste rejoindra la bande.

The Teen-Tones – Miss Sweet (1959)

The Aquatones – Solid Gold Cadillac (1960)

The Adventures – The Sound Of Summer (je sais cette chanson date de 1988, mais que voulez-vous?)

Pour les Jets, j’ai découvert sur internet dans YouTube, un groupe (québécois??) portant ce nom et j’ai ripé leur vidéo en mp3.

Les Jets – Apache

Pour les Sandales, j’ai une pièce d’un groupe américain : « The Sandals ».

The Sandals – Tell Us Dylan (1966)


À l’arrivée du chanteur, Baraque Bilodeau (un vrai fou baraque), celui-ci fait part de ses ambitions aux membres du groupe qui sont : faire de la chanson « Louie, Louie » des Kingsmen, l’hymne national du pays; aller maculer de boue, les Classels dans leur beau costume blanc et partir en France afin d’épouser son idole, France Gall.

The Kingsmen – Louie, Louie (1963)

Les Classels – Avant de me dire adieu (1964)

France Gall – Laissez tomber les filles (1964)

Je ne vous garantie pas l’ordre chronologique des chansons, en voici une bonne rafale. Alors aux abris tout le monde.

Les Mégatones – Silver City (1962)

The Sonics – The Witch (1964)

Les Jaguars – Mer Morte (1964)

The Rolling Stones – Satisfaction (1964)

Les Habits Jaunes – Monsieur Longtemps (1964)

Les Sultans – On est trop jeune (1965)

Les Sultans – Va t’en (1965)

Les Hou-Lops – Blue jeans sur la plage (1965)

Les Hou-Lops – Pachila (1965)

César & les Romains – Splish Splash (1965)

Les Aristos – Ton visage maquillé de joie (1966)

Question Mark & the Mysterians – 96 Tears (1965)

Jimi Hendrix – Purple Haze (1966)

Gil Patrick & les Mustangs – Jeune fille (1967)

Wilson Pickett – Funky Broadway (1967)

Les Indésirables connaissent leur passe psychédélique.

The Doors – Break On Through (1967)

Jefferson Airplaine – Somebody To Love (1967)

Le cousin d’un musicien du groupe vit aux U.S.A et il fait partie d’un groupe qui s’appelle : The Children of the Mushroom.

The Children of the Mushroom – August Mademoiselle (1967)

The Children of the Mushroom – You Can’t Erase A Mirror (1967)

Quelque part dans le récit, ils veulent changer encore de nom de groupe et songent à adopter celui de Castafiores.

Les Castafiores – Super hero (2007) (D’accord on s’éloigne un peu des années 60, et en plus c’est un groupe français, mais ils s’appellent les Castafiores)

Le roman se divise en deux parties. La première est abordée ci-haut. Dans la deuxième, nous embarquons de plein pied dans les années 70-80 et les personnages évoluant dans la première partie n’en font plus partie à l’exception du grand-père Roméo Tremblay. L’intrigue se déroule maintenant autour de nouveaux personnages et on assiste à la réouverture du restaurant « Le Petit Train » (maintenant fermé) ayant appartenu à la famille. Un des fils du dernier propriétaire décide avec un ami de retaper la bâtisse et de lui redonner vie. Le restaurant change son nom pour « La Pitoune ». Même si elle est moins présente, la musique occupee encore une bonne place dans cette partie, car le restaurant, tout en conservant sa vocation première, fera office de boîte à chansons et de salle de théâtre, diffusant les courants musicaux de l’époque, grâce à différents disc-jockeys. Je ne brosserai pas de portrait des personnages qui règle générale ne manquent pas de couleur et ont chacun leurs particularités, encore là je ne peux que vous conseiller de trouver le livre. Il faut préciser que Les Fleurs de Lyse est le 5e volume de cette saga trifluvienne, entreprise par Mario Bergeron en 1998, en comptant 6 et je n’ai pas lu les autres.

En avant la musique!

Jacques Labrecque – La parenté (1958)

Gilles Vigneault – La danse à Saint-Dilon (1962)

Jean-Pierre Ferland – Sing Sing (1971)

Beau Dommage – Le géant Beaupré (1974)

Plume Latraverse – Calvaire (1974)

Harmonium – Dixie (1975)

Raôul Duguay – La bittt à Tibi (1975)

Capitaine No – Baloney (1975)

Paul Piché – Essaye donc pas (1977)

Fabienne Thibeault – Contrecoeur (1976)

Le Rêve du Diable – Dondaine la ridaine (1976)

Sylvain Lelièvre – Fleurs de grésil (1978)

Claude Léveillée – L’étoile d’Amérique (1970)

Robert Charlebois – Punch créole (1976)

Boule Noire – Aimer d’amour (1980)

Jelly Roll Morton (né Ferdinand Joseph Lematt à la Nouvelle Orléans en 1891) – Black Bottom Stomp

(Cette pièce a été enregistrée très exactement le 15 septembre 1926 avec les Red Hot Peppers (ancêtres des Red Hot Chili Peppers?) qui comptaient dans leur rang le tromboniste Kid Ory et le joueur de banjo Johnny St. Cyr). La culture musicale, on l’a ou on l’a pas. Allez jeter un coup d'oeil sur ce petit vidéo.

Muddy Waters – Rolling Stone (1947) Les Rolling Stones adoptèrent ce nom suite à la suggestion de Brian Jones après qu’il eut écouté cette pièce.

John Lee Hooker – Boom Boom (1962)

Jimi Hendrix – Red House (1968)

Jimi Hendrix – Star Spangled Banner (1970)

John Mayall – Television Eyes (1970)

Led Zeppelin – Black Dog (1971)

Deep Purple – Smoke On the Water (1973)

Eric Clapton – I Shot The Sheriff (1974)

Johnny Winter – Rock & Roll Hoochie Coo

Patsy Gallant – From New York To L.A. (1976) Version disco de Mon Pays de Gilles Vigneault.

J’ai été incapable de trouver de groupes musicaux ayant porté le nom d’Indésirables. Faut croire que même ce nom était indésirable que ce soit en français ou en anglais. Mais il existe un vidéo intitulé : « Les Indésirables », réalisé par des étudiants du CEGEP Lévis-Lauzon (I believe), si la chose vous tente, go there. J’ai trouvé aussi un duo humoristique décapant belge appelé « Les Indésirables » et hasard inoui, l’intro de leur vidéo a pour trame sonore, Mirsilou de Dick Dale. Vive les humourisses québécois, ‘sti!

Je pourrais continuer ainsi jusqu’aux calandres grecques et toute bonne chose ayant une fin tout en considérant que je ne vous laisse pas sur votre faim, et que j’ai faim, je mets fin à ce chapitre sans paraître pitre.

P.S. : Je me demande si Mario Bergeron a pu vivre de sa plume ou s’il en a plutôt perdu quelques-unes dans l’aventure. Pour en connaître plus sur lui, on se dirige ici.

P.S.S. : Je vous souhaite de ne pas trouver trop d’incongruités dans ces quelques lignes car je ne prends pas la peine de me relire et j’ose espérer que Mario Bergeron ne m’en voudra pas d’avoir abordé son œuvre sous cet angle.

P.S.S.S. : J’aurais bien aimer vous résumer en long et en large, en bas et en hauteur, à gauche et à droite, le roman, mais je voulais être quand même assez bref (vous connaissez ma concision légionnaire… légendaire).

P.S.S.S.S. : En avez-vous assez?

P.S.S.S.S.S. : Moi oui.

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jeudi 22 mai 2008

Pour en finir avec Roger

Petit complément d’informations au sujet de Roger Rodier. Une personne charitable m’a fait parvenir le lien d’un article de Jean-Christophe Laurence dans le le journal la Presse il y a quelques semaines :

« Roger Rodier, ça vous dit quelque chose? Rien pantoute? Normal.

Cet obscur chanteur québécois n'a gravé qu'un seul album en 1972 (Upon Velveatur) sous étiquette Columbia. Puis il a complètement disparu de la circulation. On l'aurait sans doute oublié pour toujours si un petit label britannique (Sunbeam) n'avait décidé de le rééditer en format CD, pour le plus grand plaisir de nos oreilles surprises. Disons-le: cette exhumation était parfaitement justifiée. Au carrefour du folk, du space rock, du psychédélisme et de la pop mélodique, Upon Velveatur est ce qu'on pourrait appeler un trésor perdu. Il y a des violons, des choeurs angéliques (avec une jeune Patsy Gallant!) et des solos de guitare éléctrique qui déchirent le ciel. Le titre est incompréhensible et les textes aussi flous qu'un gros nuage de drogue douce, mais dans le genre «ambiances planantes», Roger Rodier jouait au moins dans les mêmes ligues qu'Harmonium...

Ce disque en anglais aurait sans doute mérité un meilleur sort. Mais le destin en a décidé autrement. Personnage discret, voire sauvage, Roger Rodier était plutôt du genre à raser les murs. Très peu pour lui, la «game» promotionnelle. Dans un article du Music Express publié en novembre 1972, un journaliste dépité raconte sa difficile entrevue avec un Rodier non coopératif. N'ayant pas réussi à lui arracher plus de trois mots, il le présente au bout du compte comme un être «enegmatique»!

Anti-star à l'extrême, Rodier a manqué le bateau du succès. Devant le désintérêt général (et celui de la compagnie de disques) il a rangé sa guitare et s'est évanoui dans la nature. Qu'est-il devenu? La rubrique RÉTRO l'a appris à la dure cette semaine. Car si l'homme a changé de vie, de ville et même de province (il habite aujourd'hui Prince Albert, en Saskatchewan) il reste toujours aussi peu loquace.

À la question «qu'avez-vous fait toutes ces années?», M. Rodier lance un vague : «J'ai changé de domaine». On insiste un peu. Il évoque des «jobbines» et des «voyages.» Oui mais encore ? «« Est-il content qu'on ait ressorti son disque? «Ça ne me dérange pasC'est correct C'est intéressant» Oui mais encore? «C'est bon de savoir qu'il est resté quelque chose.»

Surpris par notre coup de téléphone, l'ex-musicien ne se confie pas davantage quand on lui demande ce qui l'a poussé hors du showbiz. «C'était peut-être mon karma...» répond-il évasivement.

Pas de doute: l'homme est toujours aussi «enegmatique». Avant de raccrocher, on apprendra quand même ceci, sans même l'avoir demandé: après 20 ans à bourlinguer dans l'ouest de l'Amérique, M. Rodier reviendra vivre au Québec cet été avec sa femme. A-t-il des projets? «On va se promenerSe reposerVisiter des petits villages»

Oui, mais encore? »

Comme je n’aime pas publier un message sans musique, j’ajoute 3 autres chansons de Roger Rodier.

Roger Rodier – While My Castle Burning

Roger Rodier – My Spirits Calling

Roger Rodier – Am I Supposed To Let It By Again

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mercredi 21 mai 2008

Connaissez-vous Roger?

J’aimerais bien vous présenter Roger, mais je ne le connais pas… moi non plus. Il est apparu dans ma vie au tournant d’une page web il y a quelques jours à peine. Je naviguais à la barre de ma souris sur la mer rouleuse Internet et au croisement de deux vagues, ma coque heurta sa frêle esquisse égarée, « Upon Velveatur », dans cet océan de blogues.

Paraît-il qu’avec de la patience on vient à bout de tout. Voici ce que j’ai réussi à glaner sur Roger Rodier : « On connaît peu de l’artiste Roger Rodier, sauf son album « Upon Velveatur » qui sort 1972. L’album démontre un pop psychédélique acoustique de toute beauté, et parfois presque surnaturel. Rodier écrit toutes les pièces qui apparaissent sur l’album, et l’absence de noms de musiciens nous fait présumer qu’il joue également tous les instruments. L’album contient également un livret qui liste les textes des pièces, autant en caractères imprimés qu’en écriture originale. Rodier produit également plusieurs 45-tours avant de disparaître de la scène musicale. Son disque demeure des plus convoités parmi les collectionneurs. Bien qu’on ne peut pas dire qu’il s’agit de rock progressif, son album demeure délicieux à l’écoute ». (Commentaires trouvés sur le site ProgQuébec)

Et en fouillant un peu plus, voici ce que le prestigieux site AllMusic dit de Roger Rodier : « Roger Rodier put out an obscure album on Columbia in 1972, Upon Velveatur, that was very much in line with the folk-rock-oriented singer/songwriter trends of the era. It was at least as much indebted to British sounds from that genre as North American ones, however, with its gentle breathy vocals, subdued melancholy, and combination of predominantly acoustic guitars with subtle strings and some female backup vocals. Prior to the LP, Rodier had issued a couple of singles on the local Montreal label Pax, the first of them sung in French. Despite getting praised in Rolling Stone by Lester Bangs for its "timeless grace," Upon Velveatur got little exposure when it was issued in autumn 1972. Although he did start work on a second album for Columbia in early 1973, it wasn't finished, and Rodier left music a few years later without having released anything else ».

En cherchant des photos, j’ai trouvé un autre texte (en anglais encore, que voulez-vous?) à propos de ce disque :

« This one and only LP by Roger Rodier is another such a surprise of a well remastered, reissue. The style on the album varies a bit with the songs fitting well together, from more inspired songs to a thoroughly evolution to somewhat easier softrock or even soft soulrock, always well arranged. One of the favourite songs is “My Spirit's Calling”, eternal and melancholic (acoustic guitar & violin, touches of analogue electronic sounds). Personally I like the kind of ballad-type soft gentleness as well as the softrock songs with lush background orchestra. The tensions can grow emotionally in voice and acoustic guitar (like on “While My Castle's Burning”), or with additional choir arrangements and in strong dialogue of electric guitars with the orchestrations (like on “Am I supposed to let it by again?”). Only “Just Fine” is lead by piano instead of guitars.

Other unreleased songs recorded during that period seem to be lost now. Only "The Key" from a single which came with the LP, -but which was left out from the album-, could still be added. Other bonuses are the mostly equally interesting early singles (from 1968 and 1969) –only “Easy Song” I like a bit less- which were released as a duo with Germaine Gauthier as 'Rodier-Gauthier', from which the first single is sung in French. These additional songs make the album, perhaps also musically, more complete. "Overseer" for instance has really original arranged guitar rhythms to the song.

Unless extremely good critics, the album disappeared into the unknown pretty quickly, partly perhaps because Roger wanted to remain modestly on the background, outside any hip fashion stimulation, which the label first intended to blow him into that direction. When the next year he started to work on a second album for Columbia, no efforts were done any more to make that really work. This exceeded in a slow withdrawal from the musical scene ».

Et en creusant une autre pelletée, j’ai découvert ceci :

« I had high hopes for this record when I finally found a copy, and upon first needle-drop I was slightly disappointed. I just wasn't ready. He was so gentle. So dreamy. I found myself tip-toeing around my apartment, worried I might shatter this fragile vibe issuing out my speakers, leaking into my apartment building, and ultimately being contrasted by the void of society outside. But given it's rarity, the hype, and the nature of its acquisition, I gave it another listen. And then another. And suddenly it hit me. The lush arrangements, his gentle voice, and the beautiful lyrics he sang. Suddenly, I wanted to have a cup-of-tea with Roger, drink the morning light, and listen to the speech by the King of Day.

The album was recorded in February of 1972 in Montreal, Quebec. All songs were written by Roger Rodier, and feature beautiful lush orchestration that never, ever overwhelms the music and only adds to its luscious dreaminess (I say this as someone who hates orchestration). The album is a great balance of gentle folk and dreamy soft-psych. There are, though, 1 or 2 more standard seemingly country/folk arrangements, but for some reason they carry the same vibe that makes the album so amazing and don't distract from the listening. And to boot, the album is vaguely religious, in the best possible way!

There is not much else I can say. I'm not a professional writer, but just a fan totally enamoured by Roger's record. He released some 45s, but I have not heard them. The album comes with a beautiful lyric book, with both typed and hand-written lyrics. Pick up the reissue, it has bonus cuts ».

You understand now? On n’en sait pas vraiment plus sur Rodgeur, mais si vous êtes aussi « deux langues » que moi, on s'aperçoit que nous sommes passés à côté d’un bon disque.

La voix de Roger n’est pas des plus énergitiques, mais quand on lui voit l’apparence, on réalise qu’il n’est pas dôté d’autres attributs physiques plus enviables. Ne trouvez-vous pas qu’il a un look à la « Geddy Lee » de Rush?

Les chanceux qui ont pu mettre la main sur le long-jeu vinylique de Roger Rodier peuvent auditionner les 8 chansons le composant y compris les deux suivantes:

Roger Rodier – The Key

Roger Rodier – Listen To These Chords I Play (Celeste)

Ceux qui ont pu se procurer le cd bénéficient de ces bonus :

Roger Rodier – Easy Song

Roger Rodier – Have You?

Roger Rodier – Overseer

Roger Rodier – L’herbe

Roger Rodier – Tu viendras

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vendredi 16 mai 2008

Que d'la musique!

Oui, que d’la musique… Oui, laissons parler la musique. Allons droit Aubut mon Marcel qui m’harcèle, ne mangeons plus la poque, ça goûte l’caoutchouc pas le cachou. Ne suis-je pas le sire concis de ce blogue? Loin de moi l’idée d’étirer la sauce sans cause, chose. Parlant sauce, pendant que je digère… rédige ces lignes, y en a deux, de sauces à spag, bien installées dans leur chaudron sur mes ronds de poêle dans le moment, à se faire chauffer l’piment, pis j’mens pas, à s’faire bronzer la viande à chien : une pour la p’tite famille et une autre pour la belle-famine avant qu’elle ne crie : « Famille! » ou Elvis Versa. Et la musique dans tout ça? On se calme les hormones, mômone! Ça va viendre! Patience! Du calme dans les rangs! On respire par les trous d’nez! On prend son café! On va à toilette, toi lette, moé beau! Je ne m’éterniserai pas en cabotinage (couchez sale cabot). J’vas y aller à la va-comme-j’t’épouse, sans tambour ni schtroumfette, sans calambour ni trempette, à frette, pouète, pouète! Ah! La bonne franquette! La quéquète en l’air, ça a l’air de misère! J’achève, j’a chèvre dans la voix! Encore deuze zou étroits maux, émotifs que vous êtes… Pourriez pas contrôler, olé! veaux et motions. Prenez votre Toro par les cornes et tondez votre gazon en attentant chialeur chialeux, branleur branleux, péteur péteux, téteur téteux, ti-cœur ti-queue. J’y arrive! N’oubliez pas qu’un chien vaut mieux que deux gros rats. C’est pas moi qui le dit, c’est le pro du verbe. J’rentre dans le fif du sujet, verbe et compliment.

Je disais, avant que vous ne m’interrompiez et mains liées, que j’avais quelque part parmi nulle part un fichier, que vous vous en fichiez ou oui, qui faisait des vergetures, y végétait enfin, oublié depuis toujours et des lustres sur un disque dur à trouver, une série de chansons tapies discrètement, comme moi, entre l’ombre et la lumière, en attendant de s’évanouir… s’épanouir dans vos oreilles vastes et pures. Toutes ses pièces sont de source sure et amère, de provenance de la province. Pour le plaisir de la chausse, allons-y Alonzo avec du bien sucré, par ordre alphadiabétique du nom des groupes après avoir ignoré l’article « les » et pris le nom de famille de chaque artiste, ne suis-je bien fait comprendre? Crevons l’ABCès en commençant par un groupe indigne d’émotion… de mention, un semblant figuratif d’un groupe mythique interné national : YES. Observez, enfin écoutez bien la basse à la Chris Squire qui serait en ch… et ne plus s’quire en entendant cet émule à la tête de mule le plagier de la sorte. Le groupe se dénomme « Altéris ». Halte-là, halte-là, Altéris est là!

Altéris – Une autre guerre

Arthur & les Jaguars – Tourne en rond (NDB : c’est pas un ex-Sinners lui?)*

Belgazou – Où est le corps? (NDB : j’sais où il est, mais j’t’l’dirai pas, quand y va commencer à sentir tu finiras ben par le trouver)*

Jay Boivin – Oh! Ne sois pas longtemps (NDB : a prendra l’temps qu’a voudra)*

Capitaine No – André (NDB : on s’connaît pas)*

Corbeau – Fou (NDB : chu fou de cette chanson (because la guétare) même si je ne suis pas un fan fané de Marjo)*

Dyonisos – Yvette (NDB : Lise Payette, serait-ce une de tes Yvette?)*

François Guy – 22 sous zéro (NDB : c’est pas un ex-Sinners lui?)*

Alain Jodoin – Chez Mary-Ann (NDB : c’est pas un ex-Sinners lui, un ex-Mersey’s zitou?)*

Charles Linton – Mamamouchi (NDB : c’est pas un ex-Sinners lui?)*

Francis Martin – Rock it (NDB : vite une roquette pour le faire sauter)’

Les Mersey’s – Ta mère ne sais pas (NDB : a va savouère car j’vas y dire)*

Les Nomades – Juliette (NDB : laissez dans terre)*

Pierre Rochette – Ils sont venus sur nos terres (NDB : un p’tit gars de La Malbaie)*

Roquefort – Le rockeur à lunettes (NDB : et le serpent à sornettes)*

Jacques Salvail – Rock’n’roll (NDB : Salvail qui fait du rock?)*

Stefie Shock – Chacun fait (NDB : un effet Shock, le schnoque)*

Daniel Valois – On sera bien chez nous (NDB : c’est pas un ex-Sinners lui?)*

*NDB : Note du blogeur

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jeudi 15 mai 2008

MESSAGE IMPORTANT

MESSAGE IMPORTANT

Oyé! Oyé! Gentes dames, messires, damoiseau, damoiselle, voici un message important de votre suzerain : « À compter de ce jour béni entre tous, veuillez inscrire sur vos parchemins ma nouvelle adresse de courriel : eiffel50@videotron.ca ». Ce changement est effectif à partir de toute de suite et maintenant drette là là.

Pour commentaires, opinions, requêtes, critiques, chialage, demandes spéciales et autres balivernes :
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mardi 13 mai 2008

La Merveilleuse Époque des Groupes Québécois

La conception avait été prévue depuis belle burette, la gestation fut plus longue que prévue et enfin l’accouchement vient d’avoir lieu. Rétro-Laser pond son premier rejeton de « La Merveilleuse Époque des Groupes Québécois ». Contrairement aux Introuvables des Disques Mérite, on ira un à la fois et on ne retrouvera que des groupes « introuvables ». Le volume 1 contient 25 chansons de 21 groupes différents. Par contre, certaines pièces se retrouvent aussi sur la compil « Les Introuvables ». L’avenir du volume 2 dépendra du succès du premier. Le prix est de 17,99$. Ma copie était réservée depuis près d’un an. Si la chose vous intéresse, on commande au (418) 682-9952 ou on se rend chez Rétro-Laser, au 1375, rue Frank-Carrel, porte 28 à Québec (au coin de boul. Charest-ouest et St-Sacrement).

Une chose intéressante à remarquer : sur le 25 chansons on retrouve 14 compositions originales. Pour vous mettre en appétit, voici 3 échantillons, à déguster sans autres artifices, choisies parmi les chansons originales.

La première est d’un groupe dont les membres sont originaires de Pierreville et de Sorel et qui avait comme particularité de compter sur un chanteur âgé de 11 ans seulement.

Les Asteks – On n’est pas bien compris (1967)

Originaire de la ville de Québec, les Ook-Piks furent formés suite à la dissolution des groupes Les Mégatones et les Versatiles.

Les Ook-Piks – Ils ne savent pas (1966)

Les Cobras était un trio de Québec aussi et n’ont produit qu’un seul 45 tours.

Les Cobras – Amour d’un soir (1963, 64??)

La photo de la pochette nous montre les Cavendish de Québec en 1966

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lundi 12 mai 2008

Chronique très nécrologique

Il y a un ti-boutte que je n’avais consulté les chroniques nécrologiques du monde de la musique. J’aurais peut-être pas dû, y en a eu un pis plusieurs autres. Tellement que j’en ai omis quelques-uns.

Le 11 mai est décédée tragiquement, suite à des blessures subies lors d’un accident impliquant son autobus de tournée qui se rendait au Texas pour un concert de la Fête des Mères, la grande chanteuse de gospel Dottie Rambo, de son vrai nom Joyce Reba Lutrell. Elle avait 74 ans mais était toujours très active et la tournée devait s’étendre jusqu’à la fin août 2008.

Dottie Rambo – Whe Shall Behold Him

Le 8 mai, Eddy Arnold, un grand de la musique country s’est éteint à l’âge de 90 ans. Son plus grand succès dut « Make the World Go Away » obtint une honorable 6e place au Hot 100 du Billboard en 1965.

Eddy Arnold – Make The World Go Away

Le 5 mai, Lucien Jeunesse est décédée à l’âge vénérable de 84ans, l’acteur, chanteur et célèbre animateur de "Jeu des 1 000 francs" sur France Inter et qu'il a animé durant 30 ans (1965-1995). Hasard! il y a quelques jours j’ai acheté une compilation sur vinyle où se retrouvait une chanson de Lucien Jeunesse.

Lucien Jeunesse & Jean-François Betty – L’homme et l’enfant

Le 25 avril, le trompettiste britannique, Humphrey Lyttleton, a poussé son dernier souffle à l’àge de 86 ans. Son unique succès, Bad Penny Blues, aurait servi d’inspiration aux Beatles pour la composition de Lady Madonna

Humphrey Lyttleton – Bad Penny Blues

Le 22 avril, Brian Davison a remisé ses baguettes et quitté cette terre à l’ag suite à un cancer du cerveau. Brian était le batteur de « The Nice », groupe de musique progressive comptant dans ses rangs, le claviériste Keith Emerson, il fit partie également du groupe « Refugee » avec Patrick Moraz. Il avait 66 ans.

The Nice – America

Refugee – Ritt Mickley

Toujours le 22 avril, une des grandes chanteuses chiliennes, Monna Bell a ramassé ses bébelles et est montée au ciel à l’âge de 70 ans. Écoutons cette merveilleuse voix.

Monna Bell – Estaba Escrito

Encore le 22 avril et une journée après avoir célébré son 60ième anniversaire, le chanteur country-pop, Paul Davis a été terrassé par une crise cardiaque. Il a connu quelques succès au Billboard durant sa carrière, dont les pièces suivantes :

Paul Davis – I Go Crazy> (7e position en 1977)

Paul Davis – 65 Love Affair (6e position en 1982)

Le 21 avril, le chanteur de soul Al Wilson (68ans) a recommandé son âme à Dieu suite à une maladie du foie. En 1974, sa chanson « Show and Tell » se retrouva à la droite du Père Billboard sur le nuage no 1.
Al Wilson – Show and Tell


Le 20 avril, Farid Chopel, comédien-chanteur et figure emblématique de la scène parisienne des années 80 (j’connais pas ce monsieur), a baissé pavillon devant la mort dans sa 56ième année.

Farid Chopel – La danse des mots (rippée à partir d’un vidéo)

Même s’il n’était pas musicien, je souligne le décès d’Albert Hoffman, chimiste, à qui on droit la découverte du LSD. Il avait 102 ans. Il vient d’atteindre son « high ». Le LSD a toujours été associé à la musique psychédélique et aux hippies.

The Beatles – Lucy in the Sky with Diamonds

The British Modbeats – . L.S.D

Les 5 Gentlemen – LSD 25

Le 17 avril, Chris Gaffney, chanteur country d’origine autrichienne, est décédée à 58 ans, membre du groupe Hacienda Brothers.

Hacienda Brothers – Cowboys To Girls

Le 13 avril, Clifford Davies a mis fin à ses jours avec un arme à feu, il fut pendant plusieurs années batteur pour le chanteur Ted Nugent et il produisit même le disque « Scream Dream » de Nugent.

Ted Nugent – Wango Tango

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samedi 10 mai 2008

Une minute dans la vie d'une chanson

Enfin le 128ième cd mp3 de mes vinyles est complété. Il contient 20 microsillons fraîchement « rippés ». J’ai fait un petit pot-pourri composé d’une vingtaine de chansons (une par disque), chaque extrait dure plus ou moins une minute et elles sont jouées dans l’ordre suivant :

Al Stewart – The Year Of The Cat
John Stewart – Gold
Rod Stewart – Some Guys Have All The Luck
Rod Stewart – Passion
Rod Stewart – Hot Legs
Rod Stewart – Twistin’ The Night Away
Rod Stewart – Who’s Gonna TakeMe Home
Stephen Stills – Shuffle Just As Bad
Stephen Stills – Right By You
Stillwater – Mind Bender
Sting – If You Love Somebody, Set Them Free
Tony Stone – Something About You Sun
StoneBolt – Please, Please Me
Rob Stoner – Seven Days
Strange Advance – We Run
The Stranglers – No Mercy
Strawberry Switchblade – Let Her Go
Strawbs – The Last Resort
Strawbs – Sheep
Stray Cats – Stray Cat Strut


Pot-pourri - Vinyle 128

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jeudi 8 mai 2008

Avant-garde

Depuis le 16 novembre 2007, j’avais mis le transfert de mes vieux microsillons sur pose et la semaine dernière je me suis remis à jouer à l’alchimiste : la conversion de ces vieux vinyles en mp3 (Tout ce qui brille n’est pas dehors). Je parle ici de ma grosse « batche » initiale, je n’inclus pas ceux achetés pendant la dernière année. Il m’en reste environ 350 (exclusivement anglais) et plus de 50 autres achetés récemment. En y pensant bien il m’en reste beaucoup plus, j’oublie les trames sonores, les classiques, les jazz et certains autres inclassables, je dois être plus proche du 600, 700. Des heures de plaisir!

Parmi mes classiques se trouve un coffret de la compagnie de disque « Deutsche Grammophon », sans doute une des premières sociétés d’édition de disques à voir le jour, fondée en 1898 par nul autre que l’inventeur du grammophone, Émile Berliner et son frère Joseph. J’vous en apprends des choses! C’est DG qui révéla au monde les Caruso, Chaliapin et Melba (pas la toast, l’autre, Nellie). Le coffret contient 6 disques et s’intitule « Avant-Garde, vol. 3 ». Merde! J’ai raté les volumes 1 et 2. Amère déception! Je n’ai pas souvenance de l’avoir écouté. J’ai dû faire comme je fais dans le moment : sauter d’un extrait à l’autre sans plus. Tiens, une pièce d’un certain Luc Ferrari (on est en voiture) qui a pour titre « Presque rien no. 1 » (où trouver le no. 2?) et justement la « musique » qui parvient à mes oreilles ressemble étrangement à des bruits de moteur. 21 minutes de pur enchantement! Extrait pour le plaisir de partager avec vous. Avait-on expliqué à ce monsieur Ferrari, c’était quoi la musique?

Pourquoi se priver? J’ai l’esprit ouvert (fracture du crâne). La vaste et faste face 2 dure 27 minutes 27 secondes de « j’en veux plusse ». Toujours de Ti-Luc Ferrarien. Le titre : Société II. Merde j’ai raté Société I alors… Tendons nos oreilles d’Achille quelques instants. Cette musique est recommandée pour les soupers entre amis.

Sur ces disques se croisent au fil des sillons, nos idoles de jeunesse : Lukas Foss, Lejaren Hiller, Elliott Schwartz, Mauricio Kagel, György Ligeti, Earle Brown, Wolf Rosenberg et n’omettons pas Karlheinz Stockhausen et son inénarrable « Stimming (Accordage) pour 6 vocalistes », vous en redemanderiez encore, même après 36 minutes 36 secondes d’extasse suprême. Contentez-vous de ce court extrait, mais lequel choisir, il y en a tellement? Je m’excuse de vous sevrer si brusquement de ce nectar pour les oreilles.

Je vous sens fébrile et frétillant sur le bord de votre chaise, la langue pendante, bavant, suant, suintant, priant… et… sacrant??? Vous en voulez encore? Je termine avec Lukas Foss (y faussais-tu tant que ça?) que son père avait foutu à la porte et déshérité suite à la présentation de sa fabuleuse composition : « Paradigm for my friends » (extrait) qui l’ont tous reniés eux aussi. Coriace, Lukas Foss (alias Fuchs) a survécu à l’ignominie, ce qui ne l’a pas empêché de connaître une carrière fleurissante jusqu’à aujourd’hui.

Autres extraits qui prouvent ses talents de pianiste.

Je ne peux pas vous laisser sur votre appétit comme ça, vous risquez de faire un brunâtre. Revenons à une musique moins cérébrale puisée au hasard Baltazar dans mon cd « Mes Mp3, Volume 441 ».

Frank Alamo – Dis-lui non

François Guy – Hier au soir

Gilles Latulippe – J’mets ça que j’ai

Thierry Martin – E.T. tu es mon ami

Mégot – Un type équilibré (pas celui de Céline)

Roland Montreuil – Je

Les Shorts – Je suis, tu es

Serges Turbide – Le boogie de ma vie (D’la boogie pour les chats)

Les Rockets – Harlem nocturne (hum! Un beau slow dans le noir)

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mardi 6 mai 2008

Scandale en sandales

Y a scandale dans la famille! Maintenant que la poussière est retombée, que mes pompons se sont calmés et que j’ai retrouvé toute ma lucidité, figurez-vous que mon opinion a changé concernant les « Introuvables ». Y a pu de Mossieu Pantis, pantoute… En calculant rapidement, il y a au moins 140 chansons qui n’ont pas d’affaire là… Je fulmine des babines moé là! La montée de lait est pas loin, loin… J’vas mettre un r’quinben, sinon j’vas « shirer » dans mes culottes… Pantis, j’trouve que tu beurres assez épais merci, tout en étirant pas mal beaucoup la sauce tard tard, mon tétard…

Premio, il y a une dizaine de chansons de Brown & Martin que je ne considère pas comme un groupe. Pour moi un groupe est d’une constitution d’au moins 3 personnes et plussse qui maîtrisent chacun un instrument de musique et ou sa voix. D’œuf-zio, Les Chaussettes Noires?? Sont-ce celles de la Vieille France?? Ça risque de sentir le chausson sale… Dino L’Espérance ou Dino & Les Spérances? Connais pas ce groupe? César & ses Salades, tant qu’à y être… Les Baronets? 10 chansons… Pierre Labelle a eu raison de se faire la belle! 9 tonnes… tounes des Mégatones… J’vas exploser! Les Problèmes? Yé où l’problème? Les Problèmes à Antoine qui s’élucubre? 14 pièces de pardonnez-nous pauvres Sinners. On a ben beau les aimer, y en a pour les fous pis les fins… Du calme la clame!

Sur ces 20 cd cohabitent plus de 180 groupes, de ce nombre, on peut facilement en mettre une quarantaine en quarantaine (duo ou groupes trop connus qu’ont pas leur place).

Alors Pantis, ton pastis me reste dans la gorge. Je me consulte le ministre des finances pour revoir ma politique d’achat. Je barre la p’tite caisse pour le moment… Les Productions Rétro Laser sortiront prochainement leur compil et si le premier cd est tel que j’ai pu l’entendre en exclusivité il y a plusieurs mois, on devrait y retrouver que des groupes « INTROUVABLES » dans le vrai sens du terme…

Malgré tout ce brouhaha, ne soyez pas étonnés si un beau jour je vous apprends que suite à un manque trop violent, je cède à la tentation de consommer ce produit, même frelaté…

Pour me faire pardonner cette incartade, rien ne vaut une pénitence. Comme pénitence, je vous envoie quelques aves.

Les Trixons – Ceux qui ont brisé

Les Rats – Wolly Bully

Les Vip-Airs – Je vais rire

Les Nautiques – Vas-y Johnny

Smokin’ Woods – J’ai péché

Les Odds – Ann

Petit potin : Ma femme fut jadis danseuse à gogo pour les Odds.

Le Spectre – Western Union

Voici une autre version québécoise de la chanson « Western Union » par les Misérables. Les paroles sont différentes de celles du Spectre.

Les Misérables – Western Union

L’originale, interprétée par The Five Americans, fut un numéro 5 du Billboard en 1967.

The Five Americans – Western Union

Que diriez-vous de la version des Searchers et des Ventures?

The Searchers – Western Union

The Ventures – Western Union

Les Mégavolts – Prépare-toi la belle

Cette dernière chanson est une version de « Hi-Heel Sneakers » de Tommy Tucker qui grimpa jusqu’en 11e position du Billboard en 1964 et a été reprise par plusieurs autres artistes. Rien de moins que les Beatles en ont fait une version et bien d’autres.

Tommy Tucker – Hi-Heel Sneakers

The Beatles – Hi-Heel Sneakers

José Feliciano – Hi-Heel Sneakers

The Searchers – Hi-Heel Sneakers

Pinetop Perkins – Hi-Heel Sneakers

The Marks – Hi-Heel Sneakers

Pour conclure ce chapître « Pantis », une chanson de Denis S. Pantis lui-même en chair et en tit-os! Il aurait pu s’inclure dans ses « Introuvables », tant qu’à faire.

Denis S. Pantis – Scandale dans la famille

Ajoutons d’autres ingrédients épicés à ce scandale « Pantis ».

Sacha Distel – Scandale dans la famille

Les Surfs – Scandale dans la famille

Dalida – Scandale dans la famille

Bernard Menez – Scandale dans la famille

The Kingston Trio – (Shame And Scandal In the Family) Ah, Woe Ah, Me

Madness - Shame And Scandal In The Family

Percival Lance - Shame And Scandal In The Family

Shawn Elliott – Shame And Scandal In the Family

P.S. : Remarquez que cette mini-montée de lait est en grande partie fictive et que je me permets de vous inviter à vous procurer quand même cette grosse compilation avant qu’elle ne soit plus disponible, car elle n’a pas inondée le marché.
P.S. S.: Ah le hasard! Juste avant de publier ce message, je suis allé voir le blog « Vente de garage » (excellent en passant) dont le dernier message est consacré exclusisvement à Denis S. Pantis (j’en suis pantois, pas toi?) et plus particulièrement à la chanson « Les Mauvais Garçons » qui se trouve à être la face « B » du 45 tours où nous retrouvons « Scancale dans la Famille »


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samedi 3 mai 2008

Last Night

Cet après-midi, je revenais au bercail les mains bien ancrées au guidon de mon vaillant VUE (Véhicule Ultra Excitant). Je filais à bonne allure tel un cosaque japonais traversant la pampa sibérienne ou la taïga sud-américaine aux rennes de son canasson rétif prêt à prende le mors aux dents devant la mort rodant.

Je filais à grand galop et petit trot sur l’autoroute de la Capitale louvoyant parmi les véhicules comme un serpent vlimeux devant les regards ébaubis des autres conducteurs. Mon déjeuner œuf-oriques provoquait-il chez moi des effets primaires plutôt que secondaires? Etait-ce plutôt la radio qui martelait mes haut-parleurs (même s’ils sont situés au bas des portes) aussi fort qu’un marteau de forgeron battant le frère pendant qu’il est chaud?

La pièce maudite : « Last Night », brillamment interprétée par Chris Anderson et son complice DJ Robbie, invitait mes pieds à battre la mesure pendant que je dodelinais du galurin. Je vous invite à en faire autant (en emporte le vent).

Chris Anderson & DJ Robbie – Last Night

Chris Anderson & DJ Robbie – Last Night (Madison)

Pourquoi pas deux autres versions?

Les Versatiles – Last Night

The Mar-Keys – Last Night (no 3 au Billboard en 1961)

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